Exposition « Le temps suspendu »

Flyer DKamer, FFoucras Godda FSubra PR IMPR2

Godda, artiste peintre :

Ayant quitté la Norvège, mon pays d’origine, puis Londres, où j’ai travaillé comme professeur des écoles, je me suis installée près d’Aix-en Provence en 1994. Je suis autodidacte.

Mon nom d’artiste, “GODDA”, est le petit nom donné par mon père dans mon enfance, une enfance heureuse, source d’inspiration pour moi.

Après avoir essayé l’écriture pour la jeunesse, c’est finalement dans la peinture que j’ai pu m’exprimer. Un jour ma fille aînée m’a demandé si je voulais peindre avec elle. On a étalé de grandes feuilles de papier sur le sol du salon et j’ai sorti des pastels secs. Et c’est parti. Je suis partie. L’odeur de peinture à l’huile et de la térébenthine au sous-sol du musée de Stavenger m’est revenue. Puis des techniques que j’ai apprises durant ma formation en arts plastiques quand j’étudiais pour devenir enseignante en Norvège. Ensuite les cours du soir en Angleterre, où j’ai appris à observer la lumière et les ombres sur des objets et des nus… Tout m’est revenu. Le pastel sec me donne une grande liberté. J’ai besoin de le travailler d’une manière très spontanée. De ne pas savoir où je vais. Il me faut un départ, des ombres sur le papier, une couleur qui fait appel à une autre, et puis l’inconnu.

Contact :

g.ims.clouzeau@gmail.com

06 09 91 14 09

http://www.Facebook.com/goddapeinture/

 

François Foucras, artiste peintre :

Qu’ils se composent de personnages ou de paysages (urbains et nature), mes tableaux s’articulent selon trois axes essentiels. Ces axes, au-delà du sujet peint, me permettent d’exprimer mes intentions picturales :

1) La texture, que je façonne en une superposition de couches fines et que je ponce ou gratte avec le couteau afin d’obtenir l’apparence de murs usés par les intempéries ou par le passage du temps à l’instar des fresques pompéiennes qui dégradées, polies et érodées par les années témoignent des changements mais aussi de la persistance de la vie.

2) Les couleurs que je choisis pour renforcer l’idée de chaleur ou de froideur selon le sujet du tableau me permettent de donner vie à la texture susmentionnée.

3) L’ombre et la lumière pratiquement omniprésents dans mes œuvres viennent également renforcer le concept de notre passage éphémère sur cette terre mais aussi le renouvellement de la vie tel le soleil qui après avoir sombré dans les profondeurs de l’horizon, renaît chaque jour pour nous offrir sa lumière et sa chaleur.

Les sujets de mes tableaux représentent mon vécu, mon présent mais aussi mes aspirations. Aspirations où se mêlent autant le spirituel que le profane, les deux étant selon moi indissociables !

 

Contact :

tapouzim@orange.fr

06 87 19 51 64

www.foucras-art.com

 

Daniel Kamer, sculpteur terre :

Le design, pour moi, pourrait se définir comme la fusion entre un objet utilitaire sans âme et une sorte de romantisme lyrique de l’esprit dans sa mise en forme. C’est de cette manière que je conçois mes œuvres, en réponse à la problématique de la production massive d’objets usuels tels que vases ou théières.

Si le geste répétitif et mental d’un usage quotidien est dans une certaine mesure un acte de profanation de rituels ancestraux et sacrés, le design vient redonner cette valeur manquante : L’acte posé en pleine conscience, invitant à la rêverie, l’invitation à la sérénité d’un sourire.

Le design aspire à la rupture du dictat de l’industrialisation massive, quant au design de masse (qui, en soi, répond à une conception), il sera communément désigné comme froid et sans âme de vitalité.

Le design adapté  vient répondre  à cette problématique et vise, par sa forme originale atypique, à créer une amitié unitaire entre la forme et la fonction. L’usage en devient alors non plus synonyme d’ennui dans sa répétition, mais au contraire d’évasion.

Mes vases se veulent un rappel de  l’union étroite entre l’architecture des formes et la finesse légère qu’on retrouve dans les costumes du carnaval vénitien. Ainsi, la base plutôt lourde  (qui évite au vase de se renverser lorsque celui-ci contient un bouquet) rappelle que la fondation argileuse et molle de ses canaux d’origine (qui repose  sur des pilotis-parties fines directement posées sur la base-)  font parfois incliner l’édifice, d’où le jeu d’équilibre de certains récipients. Des trous, des ladites : fenêtres, puits de lumières vers l’extérieur et tout en haut, des morceaux inclinés, faisant allusion aux toits.

Contact : daniel.kamer@sfr.fr

06 50 61 74 33

https://www.facebook.com/daniel.kamer.587/

 

Françoise Subra, artiste plasticienne :

Née au cœur d’un vignoble charentais, Françoise Subra a toujours aimé pétrir et modeler la terre.

Elle a réalisé ainsi des sculptures inspirées par des personnage souvent tirés de peintures (Botero ,Picasso ,Modigliani…) et ou s’exprime son désir de révéler et donner du corps à la face cachée des personnages.

Mais dans le cadre de l’atelier Marie Laurencin découvert en 1998 elle abandonne l’argile pour se tourner vers des matériaux plus aériens ,plus légers : fil de fer, bois anciens ou flottés, écorces ou champignons ,lambeaux de grillages et autres trouvailles glanées lors de ses ballades.Autant de

rencontres inattendues , sources d’inspiration dans un temps suspendu .

Viennent s’y ajouter d’autres matières telles que le papier ,la tarlatane … des matières qui font écho et deviennent le support de tentatives d’inscriptions :mouvement, traversée, suspens, déchirure ,envol, absence..

 

Contact : francoisesubra@yahoo.fr

06 03 67 04 50

Exposition « Désordre et Harmonie »

Flyer Qopat, PLesné, Jo, OLavorel p2

Patrick Lesné :
Je me suis lancé dans la peinture à l’huile au couteau, avec
quelques essais à l’acrylique, fin 2010, retraite oblige. Je suis
donc un tout jeune peintre..
Je réalise chaque tableau rapidement, sans idée à priori donc
sans tracé préalable sur la toile. Je commence par choisir un
format et quelques couleurs en fonction de l’humeur du
moment. Ensuite se laisser aller, ne pas réfléchir. Lorsque je le
pense terminé, je l’observe quelques jours et je peux alors y
ajouter quelques touches ou l’envoyer à la « poubelle ».
Je n’ai pas fini de m’interroger sur tous ces morceaux de ville
que ma peinture me fait lâcher sur la toile: mondes disparus?
villes dévastées des temps présents? vision apocalyptique du
futur? Je n’ai pas de réponse, mais en faut-il une?
Et d’ailleurs, dans mes tableaux, il n’y a pas que des villes…
Contacts : lesne@orange.fr +33 (0)6 81 35 46 35
Site Internet : http://www.galerie-creation.com/patrick-lesne
https://www.facebook.com/patrick.lesne.313

Olivier Lavorel :

A 63 ans, Olivier LAVOREL est un jeune peintre. Après avoir passé 30
années dans le monde de l’industrie, il décide en 2007 de devenir
peintre. Il se voulait peintre du désert … et le voilà devenu peintre des
accumulations urbaines. Ce n’est pas le moindre de ses paradoxes !
Toiles de grand format. Cadrage serré, sans ciel, sur un tissus urbain
dense, complexe et harmonieux. Une palette sobre. Des façades, des
pignons, des toits, des terrasses, qui s’imbriquent et forment un
immense puzzle … ou un labyrinthe, c’est comme on veut. Les
accumulations urbaines d’Olivier LAVOREL sont aisément
reconnaissables. Aucun personnage dans ses toiles bien que l’homme
soit partout présent.

Contacts : lavorelusa@gmail.com 06 15 34 75 86
Site Internet : www.galerieolivierlavorel.fr

Qopat :
Comme le révèle l’acronyme de son nom d’artiste, QOPAT, comprenez « quand on passe à table », est un épicurien dans l’âme. Alchimiste du polystyrène il a imaginé les trophées COTE Invent 2018.
QOPAT, c’est d’abord une approche humble et joyeuse de la création, fondée sur les sens et le partage d’émotions, comme lorsqu’on fait un bon repas entre amis. Dans son atelier à Mouans-Sartoux, il se lance à l’assaut de matières auxquelles on n’accorde guère de valeur esthétique, masque sur le visage et outils à la main. De la simplicité de produits de série, il fait alors émerger la noblesse, celle d’une œuvre d’art, toujours unique. Lorsqu’il évoque ses inspirations clés, il penche d’emblée vers l’Italie : il y a eu le génie d’Alberto Burri, qui inventait des formes abstraites à partir de toile de jute ou de plastique, puis le mouvement de l’Arte Povera, visant à créer un langage universel, à partir de gestes archaïques, par l’utilisation de matériaux bruts et naturels. « L’idée de matières pauvres était là, et celle de les métamorphoser », se souvient cet ancien agent immobilier et marchand de biens, qui a été en contact direct avec tous les matériaux de rénovation, et en particulier, les isolants.
La chaleur et la convivialité
« J’ai commencé par la peinture abstraite, j’avais envie de mêler les pigments à des matières du bâtiment comme les colles, les silicones, les résines », poursuit celui qui répond civilement au nom de Michel Lizzani. Ses toiles ont une surface qui accroche le regard, elles ont chacune leur relief et leur texture. Tantôt elles ont la transparence fascinante de l’émail, tantôt une douceur semblable à celle du velours. Ayant toujours à l’esprit l’idée d’employer le polystyrène, il décide alors de s’attaquer à cette texture. « Il peut être expansé, ou extrudé, à savoir très dense. Ainsi sont nées ses sculptures, réalisées au chalumeau, puis au décapeur thermique ou au fer à souder, faisant naître une incroyable dentelle.
Aux couleurs d’or et d’argent
En maîtrisant la puissance, la durée et la chaleur, QOPAT forme des sculptures, qui ont aussi un déterminisme qui leur est propre. On pense alors à l’Ecole de Nice, à Niki de Saint-Phalle et à ses tirs sur toile à la carabine, ou encore Arman et ses combustions d’instruments de musique. Colorées en cinq couleurs, comme les éléments fondamentaux – le bleu de cobalt, le jaune ou le rouge de cadmium, l’or ou l’argent – ces créations d’une légèreté incroyable sont protégées dans un écrin en plexiglas, qui leur confère encore plus de profondeur. S’il réalise depuis peu des bustes ou nounours, ses sculptures abstraites évoquent tantôt des formes architecturales, des fleurs marines, des cavernes. De ses formats 20×20 jusqu’à ses grands totems, ce à quoi QOPAT tient avant tout, c’est que chacun puisse laisser libre court à son imagination. Son œuvre, se jouant des catégories, que l’on retrouve notamment à la galerie Paul Conti à la Colle-sur-loup et à la JP Art Gallery à Cannes, est une histoire de rencontre, de partage.

Contacts : michel.lizzani@gmail.com
Site Internet : http://michellizzani.wixsite.com/qopat/mes-sculptures

Jo est un artiste autodidacte qui aime la simplicité et le travail de la terre brute.
« Pétrir, malaxer, donner une forme à cette matière inerte est une jouissance dont mes mains ne se lassent pas. Créer, ou essayer de créer, le mouvement, la ligne, le beau, cela suffit à mon bonheur. A vous qui regardez ces œuvres, laissez vous investir par cette matière brute et qui reste volontairement inachevée. »

contacts : jo.sculpture361@gmail.com
site internet : http://jo-sculpture361.jimdofree.com

Exposition « L’Art Libéré »

Flyer CSassatelli & SBlecon & BGillman & MiraBella2

– Stéphane Blécon, artiste peintre
– Céline Sassatelli, artiste plasticienne collage
– Mira-Bella, sculpteur terre
Et Béatrice Gillman, sculpteur terre

 

Stéphane Blécon :
Ce que je faisais doit disparaître, mais ce que je fais aujourd’hui, le réutilise. Faire avec cette évidence. Faire avec le temps, le temps de la peinture: faire la même chose autrement… autrement la même chose.
Questionner ce temps, imprévisible et toujours à l’œuvre, trancher dans le vif, le vif du sujet, celui de la peinture en tant que surface inanimée qui n’attend que mon couteau pour se révéler. Le chaos et ses traces sont visés: détruire ce qui était fait en ne laissant en vie que les éléments qui font ou ont fait sens. Scalper, décoller la surface, et dévoiler ses mystères: mettre à nu des années de superpositions pigmentées, strates effectives d’un passé qui se voit recomposé dans une nouvelle image, apparition temporelle imprévisible, révélation!
Comme un trait d’union entre ce retournement temporel scalpé et sa recontextualisation (par une simple ligne d’horizon par exemple), l’œuvre dessine alors une nouvelle frontière entre une pratique artistique et l’image nomade qui s’y est associée. Un nouveau mode pictural s’articule au passage du temps révélé de la peinture et le met en scène.
Naissent alors les séries des OFNIS (Objets Flottants Non Identifiés), des chambres noires, des headscalps, des landscalps.
Il s’agit à chaque fois de faire face à l’envers du décor, celui auquel on ne s’attendait pas, alter ego pictural qui cherche sa destination: difficile quand on est un scalp de se déterminer comme picturalement référençable! Tel un migrant cherchant sa destination sur une ligne d’horizon, le scalp ne représente jamais un signifié précis, mais propose la résurgence d’une matrice où chacun peut imprimer son regard, son vécu, son sensible.
Les scalps sont les vestiges d’un passé qui ressurgit transformé: Ils se greffent à un présent qui redéfinit les éléments plastiques du langage pictural pour le questionner et proposer leur présence au monde.

Contacts : E-mail : s.blecon@gmail .com
+33 (0)6 61 16 54 49
Site Internet : Website : www.stephane-blecon.com

 

Céline Sassatelli :

Celine Sassatelli évoque dans ses collages des figures féminines iconiques des temps passés.

Elle parle des artifices, des conventions et des clichés avec un humour décapant.

Sur une trame de papiers déchirés et retravaillés, elle impose des visages, des corps, pour une recomposition étonnante.

Elle collecte, glane, déchire, dérobe au hasard de ses déambulations, les univers collés sous nos yeux et que nous ne voyons même plus.

Dans son travail artistique, elle cherche avant tout à composer ses tableaux en mêlant des images anciennes avec des mots, des phrases. De là naît une petite histoire racontée dans laquelle chaque spectateur peut entrer …ou inventer la sienne.

Elle mêle au collage l’acrylique et travaille en volume aussi avec de vieilles affiches récupérées dans la rue.

Contacts :celinesassa@yahoo.fr
06 20 62 70 72
Site Internet : http://www.celinesassatelli.com/galerie

 

Mira-Bella :

Depuis toujours, j’éprouve le besoin de créer. J’ai commencé par la peinture pour la couleur et la lumière. Puis j’ai eu besoin de plus de matière.
La terre offre une liberté infinie de réalisation. Sculpter avec ses mains, sculpter dans sa tête, c’est avec cette matière que je peux m’exprimer sans limite.
C’est ainsi que depuis quelques années je suis tombée amoureuse de la terre, que ce soit la faïence, le grès, la porcelaine, tout m’interpelle, la sculpture, la céramique, la poterie. Pouvoir modeler et travailler la terre en volume est un moyen de créer que j’adore.

Mon parcours initiatique a été ponctué de différents Ateliers, stages, et surtout de belles rencontres artistiques très enrichissantes et inspirantes.
La sculpture me permet de transposer dans la réalité mes pensées. Le rêve, les sensations, l’émotion me guident sur le chemin qui mène au bonheur de créer.

Les Miras sont des sculptures de femme, en grès patiné, ou émaillé. Elles naissent de mon imaginaire et me permettent de créer mes codes en toute liberté. J’essaie de donner à ces créations de la féminité, de la plénitude, de l’originalité et de la modernité en laissant s’exprimer mon imagination.

Contacts : mireille.sorci@free.fr
+33 (0)6 27 26 31 05
Site Internet : facebook.com/Mira-bella-746977342059204

 

Béatrice Gillman :

Mes deux grandes passions sont le théâtre et la sculpture qui, en ce qui me concerne, se complètent parfaitement. Ma source d’inspiration a toujours été la femme, dans toute sa diversité…la maternité, la tendresse, la séduction, la souffrance… bref, l’émotion.

Contacts : beatack@hotmail.fr
06 82 35 83 45