Exposition « Désordre et Harmonie »

Flyer Qopat, PLesné, Jo, OLavorel p2

Patrick Lesné :
Je me suis lancé dans la peinture à l’huile au couteau, avec
quelques essais à l’acrylique, fin 2010, retraite oblige. Je suis
donc un tout jeune peintre..
Je réalise chaque tableau rapidement, sans idée à priori donc
sans tracé préalable sur la toile. Je commence par choisir un
format et quelques couleurs en fonction de l’humeur du
moment. Ensuite se laisser aller, ne pas réfléchir. Lorsque je le
pense terminé, je l’observe quelques jours et je peux alors y
ajouter quelques touches ou l’envoyer à la « poubelle ».
Je n’ai pas fini de m’interroger sur tous ces morceaux de ville
que ma peinture me fait lâcher sur la toile: mondes disparus?
villes dévastées des temps présents? vision apocalyptique du
futur? Je n’ai pas de réponse, mais en faut-il une?
Et d’ailleurs, dans mes tableaux, il n’y a pas que des villes…
Contacts : lesne@orange.fr +33 (0)6 81 35 46 35
Site Internet : http://www.galerie-creation.com/patrick-lesne
https://www.facebook.com/patrick.lesne.313

Olivier Lavorel :

A 63 ans, Olivier LAVOREL est un jeune peintre. Après avoir passé 30
années dans le monde de l’industrie, il décide en 2007 de devenir
peintre. Il se voulait peintre du désert … et le voilà devenu peintre des
accumulations urbaines. Ce n’est pas le moindre de ses paradoxes !
Toiles de grand format. Cadrage serré, sans ciel, sur un tissus urbain
dense, complexe et harmonieux. Une palette sobre. Des façades, des
pignons, des toits, des terrasses, qui s’imbriquent et forment un
immense puzzle … ou un labyrinthe, c’est comme on veut. Les
accumulations urbaines d’Olivier LAVOREL sont aisément
reconnaissables. Aucun personnage dans ses toiles bien que l’homme
soit partout présent.

Contacts : lavorelusa@gmail.com 06 15 34 75 86
Site Internet : www.galerieolivierlavorel.fr

Qopat :
Comme le révèle l’acronyme de son nom d’artiste, QOPAT, comprenez « quand on passe à table », est un épicurien dans l’âme. Alchimiste du polystyrène il a imaginé les trophées COTE Invent 2018.
QOPAT, c’est d’abord une approche humble et joyeuse de la création, fondée sur les sens et le partage d’émotions, comme lorsqu’on fait un bon repas entre amis. Dans son atelier à Mouans-Sartoux, il se lance à l’assaut de matières auxquelles on n’accorde guère de valeur esthétique, masque sur le visage et outils à la main. De la simplicité de produits de série, il fait alors émerger la noblesse, celle d’une œuvre d’art, toujours unique. Lorsqu’il évoque ses inspirations clés, il penche d’emblée vers l’Italie : il y a eu le génie d’Alberto Burri, qui inventait des formes abstraites à partir de toile de jute ou de plastique, puis le mouvement de l’Arte Povera, visant à créer un langage universel, à partir de gestes archaïques, par l’utilisation de matériaux bruts et naturels. « L’idée de matières pauvres était là, et celle de les métamorphoser », se souvient cet ancien agent immobilier et marchand de biens, qui a été en contact direct avec tous les matériaux de rénovation, et en particulier, les isolants.
La chaleur et la convivialité
« J’ai commencé par la peinture abstraite, j’avais envie de mêler les pigments à des matières du bâtiment comme les colles, les silicones, les résines », poursuit celui qui répond civilement au nom de Michel Lizzani. Ses toiles ont une surface qui accroche le regard, elles ont chacune leur relief et leur texture. Tantôt elles ont la transparence fascinante de l’émail, tantôt une douceur semblable à celle du velours. Ayant toujours à l’esprit l’idée d’employer le polystyrène, il décide alors de s’attaquer à cette texture. « Il peut être expansé, ou extrudé, à savoir très dense. Ainsi sont nées ses sculptures, réalisées au chalumeau, puis au décapeur thermique ou au fer à souder, faisant naître une incroyable dentelle.
Aux couleurs d’or et d’argent
En maîtrisant la puissance, la durée et la chaleur, QOPAT forme des sculptures, qui ont aussi un déterminisme qui leur est propre. On pense alors à l’Ecole de Nice, à Niki de Saint-Phalle et à ses tirs sur toile à la carabine, ou encore Arman et ses combustions d’instruments de musique. Colorées en cinq couleurs, comme les éléments fondamentaux – le bleu de cobalt, le jaune ou le rouge de cadmium, l’or ou l’argent – ces créations d’une légèreté incroyable sont protégées dans un écrin en plexiglas, qui leur confère encore plus de profondeur. S’il réalise depuis peu des bustes ou nounours, ses sculptures abstraites évoquent tantôt des formes architecturales, des fleurs marines, des cavernes. De ses formats 20×20 jusqu’à ses grands totems, ce à quoi QOPAT tient avant tout, c’est que chacun puisse laisser libre court à son imagination. Son œuvre, se jouant des catégories, que l’on retrouve notamment à la galerie Paul Conti à la Colle-sur-loup et à la JP Art Gallery à Cannes, est une histoire de rencontre, de partage.

Contacts : michel.lizzani@gmail.com
Site Internet : http://michellizzani.wixsite.com/qopat/mes-sculptures

Jo est un artiste autodidacte qui aime la simplicité et le travail de la terre brute.
« Pétrir, malaxer, donner une forme à cette matière inerte est une jouissance dont mes mains ne se lassent pas. Créer, ou essayer de créer, le mouvement, la ligne, le beau, cela suffit à mon bonheur. A vous qui regardez ces œuvres, laissez vous investir par cette matière brute et qui reste volontairement inachevée. »

contacts : jo.sculpture361@gmail.com
site internet : http://jo-sculpture361.jimdofree.com

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