Lecture/ Rencontre autour du roman « Sans allumettes » – Nov 2016

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Marilène Vigroux

Docteur en Arts Plastiques, Esthétique et Sciences de l’Art, Animatrice d’atelier d’écriture

site internet : http://marilenevigroux.wixsite.com/site-le-corps-dehors

 

Sans allumettes

                                      ou l’art de vagabonder

 

Roman

Les personnages et leur environnement sont inspirés de rencontres faites dans plusieurs lieux de prise en charge sociale et médicale : une halte de jour pour SDF, un foyer d’accueil pour adulte ayant des troubles psychiatriques, un presbytère transformé en lieu à vivre accueillant des personnes en grande précarité et/ou atteintes par le VIH, Hépatite B ou C, un hôpital psychiatrique, et une clinique médico-universitaire pour adolescents atteints de troubles du comportement.

Sans allumettes c’est l’histoire d’une jeune femme SDF qui gagne de l’argent en se prostituant, se ravitaille en drogue auprès de son ami dealer, part pour son rendez-vous Rôle-emploi, écrit sur un carnet-papier, rencontre Tiphaine. Son araignée laisse des slams, quelques mots de son journal ou improvise des conférences. Il y a aussi la Bête, omniprésente qui nous regarde, silencieuse, comme si de rien n’était.

Des personnages et situations en marge (nomadisme, folie, prostitution, homosexualité, drogue), une autorité et ses institutions, une histoire d’amour, un temps futur, une phénoménologie, un érotisme qui interroge le poétique… autant de points non pas d’ancrage mais d’invitation au voyage comme une pratique de notre part de hors de nous.
Marilène Vigroux est docteur en Arts Plastiques, Esthétique et Sciences de l’Art.

Écrivain (La rivière de vide et autres nouvelles fantastiques 2011 ; Thomas l’étrange, Roman-poème, 2012 ; Le poème comme geste troubadour, Essai, 2013), conférencière et plasticienne (installation, dessin, performance), elle anime des ateliers d’écriture dans le prolongement de ses recherches sur le sentiment de l’espace et la pratique de notre part de hors nous.

Deux voix pour cette lecture d’extraits choisis du roman Sans allumettes. Dominique et Hélène vous plongeront dans un espace fantasque, grave ou rieur. Un jeu subtil avec les personnages au service de l’écriture. Une rencontre avec l’auteur et un buffet suivront cet événement. 

 

Les lectrices :

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Hélène Clemenson, animatrice et comédienne, native du Québec et arrivée à Aix-en-Provence  en 1977 pour poursuivre des études théâtrales (Ifca, licence d’études théâtrales et nombreux stages). Elle travaille au sein de l’association Erablethym créée en 2002, et ce, dans le secteur petite enfance milieu scolaire, socio-culturel, public souffrant de handicap et maisons de retraite.

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Dominique Larrieu, journaliste, comédienne, chanteuse et coordinatrice artistique de l’association Ell’B

Jeudi 24 Novembre 2016, lecture à 18h30 suivie d’une rencontre avec l’auteur et d’un buffet.

Marie-Thérèse Zink & 9 sculpteurs terre

Flyer MT Zink & 9 sculpteurs terre

 

Collectif de 9 sculpteurs Terre

Isabelle Ard, Andrée Baumes, Luce Bichet, Clément Decugis, Sophie Edenhoffer, Christine Gravil, Béatrice Lièvre, Michèle Quennar, Catherine Safadi

A découvrir lors de cette exposition un ensemble de sculptures terre aux styles et inspirations diverses réalisées par 9 artistes passionnés !

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Marie-Thérèse Zink, Artiste plasticienne

Site web ; www.mt.zink.free.fr
Mail: mt.zink@free.fr
Tel : + 33 (0)3 89 24 42 56 / + 33 (0)6 78 44 70 40

De zinc et de temps…


« Elle coupe, elle tord, elle soude, elle imagine, elle sculpte et elle peint. En combat comme en amour avec ce matériau qui porte son nom. Curieuse coïncidence. Révélation évidente. Marie-Thérèse Zink en fera son credo. Ce chemin passionnant, éreintant, bouleversant, qui depuis, la mène à elle et qui la rend unique. » Par Claire Raffenne/Historienne d’art

Après quatre ans de formation aux Arts Plastiques de Colmar, Marie-Thérèse Zink explore l’intériorité et la forme de l’humain, pour se consacrer ensuite à l’esthétique et au sens du monde végétal, minéral, tellurique. Ses voyages au Népal, puis en Jordanie, seront pour elle des révélateurs puissants dans sa quête de spiritualité.

Son travail se centre alors sur la notion du temps, de son effet sur le monde et les êtres. Sur leur transformation, leur passage entre la vie et la mort et le cycle perpétuel des forces de l’univers.

En consacrant sa création au matériau zinc, (ou est-ce le matériau qui se consacre à son œuvre ?), l’artiste développe les trois phases, devenues concepts de l’élaboration de son œuvre.

Extension

Compression

Expression

Trois phases, qui, confrontées et unies, donneront naissance au concept d’exprension, qui lui est totalement propre, puisque c’est elle qui en invente, non seulement l’idée, mais le nom, en 2010.

L’impermanence

Marie-Thérèse Zink intègre la globalité de sa création et de sa démarche artistique à l’univers. Ne les détachant pas d’une multitude de particules et d’êtres unis en un tout, elle les place en parfaite adéquation avec le cycle permanent du temps, mouvement perpétuel d’abandon et de renaissance.

Son choix du zinc n’a pas été un choix lié à son nom, c’est le zinc qui est venu à elle, un jour de doute et de recherche, comme une évidence, qu’elle voit aujourd’hui comme sa quasi identité.

Le zinc est une matière qui s’oxyde, sous les effets du temps. Du temps météorologique comme du temps chronologique. Il s’altère, disparaît par endroit, renaît à d’autres, se fonce ou éclaircit, redevient poussière ou intensifie sa présence.

En plus de ce matériau qu’elle s’est approprié, l’artiste s’acoquine avec le hasard. Avec les effets de celui-ci sur la matière, et ses retentissements sur les compositions qui se révèlent alors à son regard, en total acceptation de ce qui lui est offert d’explorer.

Elle se laisse alors surprendre par une tache, une érosion, une rupture dans le métal, un manque, un plein, un vide. Et c’est à partir de ces « imperfections » qui datent d’entre 100 et 150 ans, que démarre son travail de ponçage, de décapage, de révélation, d’accompagnement aussi, d’interprétation personnelle et artistique. Le moment de réinventer une autre vie au-delà de l’histoire.

C’est à travers ce geste créateur que renaît la matière en une seconde vie. D’une plaque de tôle usée, abandonnée, M. T. Zink (re)donne vie à un tableau, à une sculpture, en fait éclore une lecture totalement nouvelle, nourrie de sa vision du monde à partir d’un détail.

De cet instant de grâce, émane la force et la fragilité de la vie transmis par son geste. Un ajout de pigments, un retrait de métal, un assemblage unique, font de cet instant, une œuvre singulière, où l’aléatoire rencontre l’intervention humaine.

Où l’éphémère épouse l’éternité.

Principales expositions

Maison d’Art Strasbourg France

Galerie Raum Fribourg GERMANY

Galerie L’Impermanent Bourges France

Galerie Shortgen Luxembourg

Galerie L’Art Récréation Mons BELGIUM

Galerie Cheloudiakoff Belfort France

Espace Art Galerie Bruxelles BELGIUM

Gedok Karlsruhe GERMANY

Salons Collections

Salon International Prague HONGRIA Service culturel de la ville de Colmar

Salon Art Karlsruhe GERMANY Allway Tools NY

ST’ART Strasbourg France

Carroussel du Louvre Paris France

Grand-Palais Paris France

Salon d’Automne Paris France

Les Hivernales de Montreuil France

Libr’Art BELGIUM

Liaohe Musée d’art Liaoning CHINA

Musée provincial Hainan CHINA

Expositions 2015

Galerie l’Art Récréation Mons BELGIUM, du 21 janvier au 12 février

Grand Hôtel des Thermes Napoléon Plombière FRANCE, du 14 mars au 19 avril

Galerie La maison d’Art Strasbourg FRANCE, du 2 au 19 avril

Galerie de Reykjavik ISLAND, du 20 juin au 5 juillet

Galerie 361° Aix en Provence FRANCE, du 21 septembre au 11 octobre

L’Arsenal Kaysersberg FRANCE, septembre

Transformer, recréer, et sur la rouille obscure sans cesse se réinventer. 

Exposition « Hors les murs » : Elisabeth & Marie-France Gély chez Mickaël Féval du 19 septembre au 21 novembre

Une nouvelle exposition « Hors les murs » s’installe mi septmbre chez Mickaël Féval, restaurant partenaire de l’espace 361°.

Elisabeth (+d’infos) expose ses sculptures en terre et Marie-France Gély ses peintures (+ d’infos)