« Ôde au réel » du 20 sept au 9 oct 2021

expo Ôde au réel à l'Espace 361 - Aix en Provence

 

expo Ôde au réel à l'Espace 361 - Aix en Provence

Vernissage le 24 septembre à 19h à l’Espace 361° (selon les restrictions sanitaires)

CAM peinture 

« J’ai toujours aimé peindre, aussi loin que je me souvienne : les arts plastiques sont mon moyen d’expression privilégié. Explorer l’infini des formes et des couleurs à l’aide de mon pinceau est pour moi une grande source de joie. La beauté que je perçois dans le monde, je la mets toute entière dans mon travail de peintre.

J’ai deux principales sources d’inspiration : tout d’abord la peinture chinoise, avec un travail de calligraphie sur le trait, ensuite la peinture de Paul Klee et de Miro et leur joyeuse abstraction. A partir de ces sources j’ai ainsi créé mon propre langage pictural, mon propre univers ».

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David Bouyou, Illustrateur

« C’est sur les terres de mon Congo natal que mes premiers coups de crayon vont voir le jour. A l’époque j’ai environ trois ans. Très tôt, les animaux et les gens semblent être mes sujets de prédilection. C’est à l’adolescence que je vais faire mes armes et affûter ma technique en dessinant les stars qui me fascinent alors.  Par la suite, c’est tout  naturellement que je vais entreprendre des études d’art graphique dans une école supérieure de design ( l’ETIC  aujourd’hui Estacom) à Blois, école de laquelle je serai diplômé trois ans plus tard. La notion de vie au sens général m’interpelle beaucoup. Et mes dessins sont vecteurs du regard que je porte sur celle-ci. Ayant également la casquette de  pasteur, mon approche est à la fois artistique et spirituelle.

Après le BAC j’ai fait trois ans en école supérieure d’art graphique à l’ETIC ETIC | École d’Art et de design – Blois (etic-blois.com)  ( promotion 2004-2007). Aujourd’hui je réponds à des commandes en tant qu’auto-entrepreneur. Et poursuis le  » vieux  » rêve d’exposer un jour ! »

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Philippe Poulard, Sculpteur métal 

Cet échange entre l’artiste et la matière, Philippe Poulard le voit comme consenti et respectueux. L’artiste se doit d’accompagner le fer sur une forme prédéfinie, mais lorsque la matière résiste, c’est qu’elle a un autre chemin à prendre. L’écoutant, Philippe Poulard réalise alors de véritables inventions, qui vont parfois bien au-delà de son imaginaire. Travaillant principalement des pièces uniques, et dans un but d’une harmonisation des lieux de vie, l’artisan s’émerveille à découvrir les résultats après des heures, voire des jours, de travail. « Parfois je crée à partir d’une pièce de métal ayant une idée précise en tête de ce que je veux en faire, et parfois, c’est lors du maniement du métal que l’inspiration me vient, suivant la courbe que prend la matière. Les résultats sont à chaque fois saisissants : « je suis sincèrement touché par ce que la matière a à offrir ».

Semblant posséder une âme, la matière ne laisse pas indifférent l’homme aux mains fortes. À ses yeux, chaque morceau de fer, chaque métal travaillés vivent d’une manière ou d’une autre et ont une vocation qu’il faut percevoir. Ainsi, achever un travail réalisé de concert entre l’artiste et la matière, c’est pour Philippe Poulard un pur moment de liberté, d’accomplissement, mais également de fierté.

Comme beaucoup d’autres artistes de tous horizons, Philippe Poulard a ses moments de doutes, de questionnements, de besoin de reconnaissance et de remise en question. N’est-ce pas le propre de l’artiste que d’être en tourment quand il s’agit de son art ? Cependant, l’ardéchois d’adoption compte bien travailler sur ces difficultés qui pourraient en décourager plus d’un, et utiliser ses doutes à bon escient. Le résultat est probant : les œuvres reflètent l’honnêteté émotionnelle de son créateur. Et en voyant ce qui prend forme et prend vie entre ses mains, Philippe Poulard finit par accepter, avec le sourire, que c’est bien là sa destinée.

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Elisabeth Dinardo, Sculptrice terre

« Voilà quelques années maintenant que je joue avec la terre ! Cet univers a ouvert les portes de mon imaginaire et m’a amené à exploiter divers horizons. Attirée depuis toujours par les peintres et sculpteurs cubiques, je me suis lancée dans les lignes épurées et géométriques. Un peu de rondeur et de mouvement pour adoucir, et voilà mes sculptures qui prennent vie et couleur. L’art et la sculpture en particulier ont toujours été très importants dans ma vie. Après une carrière professionnelle dans le domaine du tourisme, j’ai choisi de laisser libre cours à ma passion : la sculpture.

J’aime le toucher sensuel de la terre, ces moments d’évasion, de doutes et de joies dans mon approche intuitive avec la matière. Je recherche la cohérence et la symétrie, un certain accord entre les parties afin de créer l’harmonie. Cette alchimie laisse toutefois place à l’imagination, à l’interprétation personnelle et surtout à l’émotion pour ceux qui découvrent mes sculptures. Mon souhait : cultiver la sobriété mais aussi oser, divaguer entre fantaisie et réalité afin de partager une belle aventure humaine ».

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Véronique Gérard, Photographe

« En 1992, je découvre la photographie et ma passion se révèle. Autodidacte, l’occasion des Rencontres d’Arles me permet d’enrichir mon expérience et de me former avec des photographes renommés. Pour aller plus loin encore, je décide en 2002 d’en faire mon métier. Inspirée par la terre et plus particulièrement par les arbres, poumons de la terre, oxygène de la vie, j’ai sillonné le massif des maures, mon lieu de résidence, à la recherche de la lumière, des contrastes, vers la conquête aérienne de la végétation, des troncs, des branchages et des feuillages.

Je réalise ainsi des images miroir, tel que Rorschach l’expérimentait en peinture, et la magie de la fusion m’offre une nature extra-terrestre, une envolée lyrique. Les racines des arbres deviennent cosmiques et respirent au rythme des symboles multiples qui apparaissent. La désaturation de la couleur du ciel accentue ces arbres colorés sur un fond quasi-monochromatique. L’effet miroir crée une expérience surréaliste et encourage une libre interprétation pour le spectateur. 

Est-ce des visages qui apparaissent dans les arbres ? Peut-être des créatures magiques vivant dans la canopée ? Le Manifeste du Surréalisme d’André Breton, met en lumière la création de l’inconscient, la captation d’images insolites, saisie par le flot énergétique du premier moment créateur. Cette expérience de l’au-delà, m’invite à la toute puissance du rêve et de la poésie.

Les arbres sortis de leur contexte terrestre, deviennent solitaires et symbolisent leur part active dans l’univers, leur ascension, leur contribution à l’équilibre du grand tout. Si ce travail pouvait, ne serait-ce qu’un instant, nous reconnecter à notre essence, à l’essence des bois et forêts, ce pourrait être un pas vers le respect d’une force sacrée ».

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