Valentine Louafi, paper art
Je travaille principalement sur des portraits de femmes et d’hommes issus de peuples indigènes à travers le monde. J’aime à penser que mon art est un pont entre les cultures en créant une rencontre entre individus qui ne se côtoient pas et se jugent en permanence. Mes portraits sont une invitation à faire tomber les barrières. J’ai été élevé dans un contexte humaniste où le leitmotiv était que nous sommes tous frères. Je cherche à recréer du lien. Ma plus grande influence, ce sont les gens eux-mêmes, C’est nous tous. Nous sommes tous interconnectés.
Je suis curieuse des autres. Et en cela, mon art m’instruit moi-même. Et je veux donc transmettre cela aux autres. Le portrait, c’est un jeu de regards qui se met en place entre ces visages qui fixent et ceux qui les regardent. Curieuse des autres et du monde qui m’entoure, mes œuvres sont une invitation à se découvrir, à découvrir l’autre et à créer des liens malgré les différences. C’est une démarche assez altruiste en fait.
Ma pratique a toujours était liée à ce type de représentation de par sa sobriété, sa délicatesse et sa puissance d’impact visuel, pauvre en détail mais pleine de sens. Il y a une recherche symbolique d’équilibre également. Mon travail actuel s’inspire de cela, il y a une dimension philosophique de la théorie du vide et du plein qui prend tout son sens ici. Des lignes et contours acérés, chercher l’équilibre parfait entre les vides et les pleins, jouer avec les ombres qui ont besoin de la lumière, révéler ce qui existe déjà mais a besoin des deux entités pour naître.
De plus, je cherche à retrouver une forme instinctive de création. Je laisse la part belle à l’improvisation une fois le découpage en cours. Je ne suis pas forcément le tracé initial lorsque je découpe, cela devient c’est cela qui la fait vivre.
Enfin, avec des outils aussi sommaires qu’une feuille de papier et un scalpel, cela me pousse à être plus inventive. J’ai toujours pensé que, des contraintes naît la créativité. Et cela satisfait mon niveau d’exigence en matière de perfection et de précision, car l’erreur n’est pas permise. Un mauvais coup de lame et tout est à refaire. J’aime ce côté défi qui me pousse à donner le meilleur de moi-même. Ce minimalisme dans le matériel est tout à fait une représentation de mon mode de vie quotidien, ascétique et anti-consumériste.
Contacts : shalala@nagalincom.fr – 06 20 26 35 21
Facebook : www.facebook.com/nagalincom
Instagram : www.instagram.com/shalala.cuts.paper
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Malagarty, artiste Urban Pop
En perpétuelle observatrice des activités du monde qui l’entoure, elle puise son inspiration dans la dynamique de la ville et des gens qui la font vibrer. A cette énergie urbaine, elle y mélange ses autres passions, la bande dessinée et la musique.
Le choix du portrait tant au féminin qu’au masculin est la représentation de son regard sur la complexité humaine, sa particularité, sa fragilité. Son travail lui offre des possibilités infinies entre l’esthétisme et l’émotionnel.
Son art s’étale sur différents supports, éphémères ou nobles, le carton ou la toile, le plastique ou le bois. Sur ces trames, elle décompose, un pochoir pour garder un esthétisme entre le dessin et la photo, le feutre ou le journal pour animer de relief le sujet. Elle joue des matières pour créer son univers et ses codes.
L’acrylique est son instantané. Jonglant entre bombes de peinture, feutres ou pinceaux, elle s’ajoute par couches successives de couleurs et exalte sa liberté d’expression.
Comme tout artiste, ses émotions, demeurent le tempo essentiel de sa création qui murit au gré du temps et des rencontres. Leurs résonances se traduisent dans la délivrance d’une histoire, d’une mode, qu’elle décide de raconter.
Contacts : malagarty@gmail.com – 06 38 37 03 37
Site internet : www.malagarty.com
Facebook : mlg_malagarty
Instagram : @malagarty
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Elie M (Alexandre Elie Millet), sculpteur
J’essaie dans mon travail d’évoquer sentiments et émotions, éprouvés parfois jusqu’à l’absurde. L’esthétique industrielle dont je m’inspire me semble résonner en nous telle un écho familier, nous renvoyant à notre propre mélancolie. Temps révolus, de rouille et de ronces devenus. L’irréfutable rationalité de ses formes à présent désuètes est balayée par de toute autres et tout aussi rationnelles vérités, l’immatérialité des échanges, la fluidité de nos existences… Elle nous offre peut-être, comme un cadeau d’adieu, la possibilité d’illustrer poétiquement notre présent…
Contact : milletalex
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Barthélémy Amoros, sculpteur plâtre et résine
« Mon travail s’articule autour de la transformation d’objets usuels. J’essaye d’explorer l’idée qu’un objet peut être représenté par le détournement de sa matière originelle. L’idée de juxtaposer le phénomène du réchauffement climatique qui préoccupe notre société a germée très tôt. La représentation d’objets littéralement fondus m’est alors apparue comme une évidence. Dali avait déjà exploré cette voie en nous montrant ses « montres molles ».
Inspiré également par le travail de César dans ses « expansions », le concept de coulure a été pour moi une révélation.
L’exploration de ce concept est infini, j’ai en cours beaucoup d’idées à concrétiser. Je vais introduire également la présence de personnages, visages etc… »
Contacts : bart-a@hotmail.fr – 06 63 63 88 85
Site internet : blysaarna.com