Compte-tenu des évènements en relation avec le Covid-19, le vernissage du lundi 31 août se transformera exceptionnellement en visite de l’exposition en ligne sur Instagram(@espace_361) et Facebook (espace.degres), fonctionnalité « Story ».

Antoine KAHN

Ma passion est la même pour la peinture classique, moderne et contemporaine. Chacune a apporté quelque chose de nouveau et garde pour moi son attrait, pour ne pas dire sa fascination. La démarche de ma peinture est de les réunir, en gardant ce qui me parait le meilleur de ces périodes. De même chaque peintre à apporter son innovation, ce qui fait que cet univers est sans limites. Je développe mon propre langage pictural, cherchant à aller toujours plus loin, veillant à garder un équilibre entre classicisme et modernité. Je peins l’être humain dans son contexte urbain, saisi dans le métro, la rue ou l’univers de la mode. L’intensité du traitement pictural traduit la vision positive que je porte à chaque sujet. Les personnages, extraits de la foule, s’enveloppent dans leur propre sphère et développent toute leur spécificité. Quelques touches de végétal rappellent le lien primitif du citadin avec la nature.
Technique : huile sur lin

Pour en savoir plus : son site

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Gilles GOFFIN

Depuis toujours, Gilles Goffin a inventé et construit des jouets qu’il a d’abord fabriqué dans l’atelier paternel où il a appris le maniement des outils. Plus tard, son goût pour les objets anciens et les objets insolites s’est développé en s’intéressant aux travaux de Gustave Eiffel mais aussi à ceux de Léonard de Vinci. Un besoin d’évasion d’une vie professionnelle l’a poussé vers la réalisation de jouets animés. Pour ceux qui ont eu la chance de les voir, ces objets ont vite suscité l’intérêt des jeunes comme des anciens. Le choix du bois, souvent de récupération, a été à la base de ses oeuvres. Gilles a toujours considéré que le bois était facile à travailler et aisément sculptable même pour des réalisations complexes.
Bien que reconnu comme un artiste accompli (expo Souppes), Gilles Goffin a toujours préféré se réfugier derrière l’ombre de ses oeuvres. Cet excès de modestie les a rendu complètement invisibles à ceux qui auraient aimé les voir. Ce site révèle enfin la quintessence de ces jouets qui s’animent pour le grand plaisir de leurs admirateurs.

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Chris BOURGUE

Marseillaise, j’ai fait mes études de Lettres et de communication à Aix. Pendant mes années d’enseignement j’ai pratiqué le théâtre amateur et la peinture. Désormais je suis chroniqueuse pour le mensuel culturel régional Zibeline.

À partir de 1996, j’ai fréquenté l’atelier de Charles Rutili à Marseille où j’ai rencontré Joseph Alessandri qui m’a accompagnée plusieurs années dans mes recherches et mes hésitations. En même temps, les Ateliers Publics de la ville de Marseille m’ont permis de m’initier aux installations en extérieur avec la participation au Festival des Arts éphémères de Maison Blanche, à Marseille. Enfin depuis 7 ans je partage des expériences avec d’autres artistes sous la houlette d’Anne-Claude Ferdinand, artiste peintre.

Mon vrai départ dans la peinture s’est effectué quand j’ai décidé d’utiliser – pour les faire revivre – les initiales brodées des draps de ma famille. Une façon de ne pas casser le fil d’Ariane faufilé dans les toiles, traçant des pistes, brodant des récits. J’ai privilégié les matières, les insertions de papier, d’écorces. Empreintes du passage, éraflures du temps.

Puis j’ai utilisé le carton qui se griffe et se déchire, mais s’illumine avec des pigments. Avec lui j’ai construit des murs, pour enfin ouvrir des portes et parcourir des territoires urbains ou sauvages pour des voyages à tire d’aile, au-dessus des océans et des terres habitées ou désertes, mêlant acrylique et collages.

L’envie peut prendre alors de se recentrer sur les espaces de la page où se déplace la main. Les techniques et les outils changent, mais il s’agit toujours de marquer sa place sur les feuilles, dans les marges, ici et maintenant… toujours.

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Aline ESKENAZI

Je me souviens, déjà au plus loin de mon enfance, penser en couleurs et admirer la nature avec ombres et lumières. Telle une pure abstraction et grâce à mes émotions colorées, mon imagination anticipe ma peinture aux valeurs chaudes ou froides. Ma passion pour l’art m’invite à essayer différentes techniques selon mon inspiration et ce que je souhaite communiquer. Dans notre environnement, les couleurs sont plus ou moins visibles, comme au fond des océans, et rencontrer une telle richesse chromatique, avec leur subtile déclinaison en harmonie avec la nature, est fantastique. Mémoriser émotionnellement ces instants magiques demeure pour moi l’enjeu majeur qui me guide dans cette quête du beau avec sensualité. J’aime accompagner mes toiles et mes installations de leur histoire que j’écris de messages doux, bleus, de respect et de protection de notre planète. Ainsi est né de mon imagination « Le petit garçon et la mer », où chacun peut se retrouver enfant, adulte, amoureux de la vie.