« Matière à rêver » du 30 août du 18 septembre 2021

Vernissage le 3 septembre à 18h à l’Espace 361° (selon les restrictions sanitaires)

Benoit Thiel, peinture 

Les peintures abstraites de Benoit Thiel dévoilent une imagination et une expression singulières.Il détourne différents outils de leur destination première pour se les approprier et ainsi faire émerger, par des techniques de grattage, de superposition de matières et de couleurs, une certaine transparence et légèreté de l’œuvre. Il livre ses émotions sans détour en utilisant du noir, du blanc, des rouges, différents bleus profonds et intenses… Ses travaux sur toiles et papiers allant de petits à grands formats offrent une expression différente, généreuse et toujours renouvelée.

Il laisse chaque visiteur libre dans son ressenti, son imagination face au graphisme et aux couleurs. Peut être que l’important est tout simplement de ne pas laisser indifférent.Il expose dans plusieurs galeries en continu ou en expositions temporaires.

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Christine Bottereau, sculpture terre et bronze

« Bien que pratiquant une technique à priori classique – je dirais intemporelle – je reste résolument attachée aux problèmes de notre société actuelle de ses souffrances humaines et environnementales. Suivant l’inspiration que crée le rapport au modèle vivant, il naît chaque fois une histoire différente. Cela peut être tout simplement le partage d’une sensualité, mais la mythologie et l’antiquité, ne sont jamais loin de mes créations et c’est alors l’occasion de consulter Ovide ou Homère… J’aime travailler de mes mains la terre parfois douce parfois rugueuse. Mon appétence pour la technique me porte également vers le fer et le bronze. J’affectionne particulièrement le grès pour ses différentes chamottes et l’associe au métal pour un contraste chaud/froid, reflet non pas d’une querelle mais bien d’une rencontre entre « les anciens et les modernes » une fois encore ! »

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Fred Capdevila, peinture

Fred Capdevila naît le 10 février 1985 à Aix-en-Provence au pied de la montagne de la Sainte Victoire. C’est la ville du peintre Cézanne, dont la campagne aixoise a inspiré quelques uns de ses plus grands chefs d’œuvre. Depuis l’enfance, Fred a consacré son temps à l’apprentissage et à la pratique de la peinture. Il commence ses études de droit à Lyon en 2002, fréquente les musées, les expositions, mais reste marqué par les courants tels le cubisme, le surréalisme, l’expressionisme. Il se consacre essentiellement à la peinture par amour de la couleur. Il demeure régulièrement à Malaga en Andalousie, ville de naissance du cubisme et de Picasso. Les couleurs vives et chaudes du sud de l’Espagne lui donne de l’inspiration et notamment pour la série de tableaux de Pin-Up en bord de mer. 

Les figures de femmes, des Pin-Up des années 30, mais aussi les mondes imaginaires sont des sujets majeurs pour Frédéric. Influencé par Picasso pour la force de ses thèmes picturaux, Matisse pour sa couleur et Chagall pour sa force dramatique, Frédéric va progressivement élaborer sa technique picturale dans laquelle la couleur, le trait, l’énergie, en constituent les éléments essentiels.

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« Déambulations » du 9 au 28 août 2021

Vernissage le 13 août 2021 à 18h à l’Espace 361° (selon les restrictions sanitaires)

Edith Lagier, peinture 
« Mon tout premier souvenir : j’avais 3 ans, je réalisais un dessin/collage avec précaution et déjà une grande
passion. Adulte je suis devenue Directrice Artistique et maintenant Artiste peintre. Pour moi, mes mains sont
au service de mon âme; Ainsi, lorsque je crée, en peignant mes mains sont connectées directement avec
mon coeur. »

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Chrystel Regord, peinture
Après mes études en arts plastiques à la faculté d’Aix en Provence qui ont été pour moi une véritable révélation, j’ai poursuivi mes recherches picturales afin d’explorer de nouvelles voies. Mes toiles sont devenues petit à petit le support à divers matériaux tels que la terre, le sable, le
gravier. Avec les années, elles sont devenues plus légères et l’image s’est imposée. Pratiquant la photographie en parallèle, celle-ci s’est petit à petit imposée dans ma pratique. J’ai alors commencé à travailler directement sur l’image, puis je me suis mise à faire du transfert d’images, l’épaisseur du papier me gênant. Avec le temps la photographie se glisse partout : dans ma peinture, dans le reflet d’un miroir, sur du bois, et dernièrement sur de la tôle rouillée. Vous l’aurez compris mon travail traite de la mémoire, de ses strates qui remontent à la surface par bribe, laissant dans l’ombre certains détails. Actuellement je chine de vieilles photographies, fascinée par ces traces de vies disparues. Je cherche des supports ayant une histoire, un passé, voire des cicatrices et je crée des rencontres entre l’image et l’objet. J’explore de nouveaux supports, du bois, de la tôle, des miroirs, des objets qui ont une histoire sur lesquels je transfère mes photographies. 

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Mauro De Giorgi, encre
Mauro De Giorgi est un artiste peintre contemporain qui a travaillé en Italie, Angleterre, au Japon et à Singapour. Il a aussi abordé 10 ans de direction artistique au sein de sa propre agence de communication (parmi ses clients: Michelin, L’Oréal, Nestlè, Ferrero). Ses oeuvres ont fait l’objet de plusieurs expositions nationales et internationales (La Biennale de Venise, Art Basel Switzerland, Art Stage Singapour, Institute of Italian Culture in Sydney). C’est au cours d’un séjour au Japon de deux ans que De Giorgi a connu le Sumi-e et éprouvé « un coup de foudre ». Il a appris l’aspect technique de la peinture à l’encre auprès du maître reconnu Shukou Tsuchiya, à Tokyo. Qu’est-ce qui a attiré Mauro à cette technique? ‘J’aime les textures, le papier, l’encre, mais aussi l’état d’esprit qui préside à l’oeuvre, la symbolique. Il y a tout un rituel pour préparer l’encre et ensuite, il faut partir d’un seul trait. Le papier est absorbant, il ne permet aucune erreur’.

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Eric Rodriguez, sculpture bois
« L’art est un moyen d’exulter, il me permet de matérialiser un songe, un sentiment, une idée au travers de méthodes.Dans mon univers artistique où s’entremêle mythes et légendes liant l’homme et la nature, je cherche par le biais du bois, matière noble, naturellement dotée de nuances,couleurs, dessins et formes innombrables, à exprimer et transmettre une impression au travers de volumes expressifs. De l’inspiration trouvée au détour d’un sentier pierreux ou tiré d’un comportement humain peut apparaître une forme en quatre coups de ciseaux ou presque. D’autres formes nécessitent plusieurs temps de réflexion, cela me permet d’en réaliser d’autres en parallèle. Inspiré par les montagnes, les forêts, la terre, je sculpte le bois et mets de ma personnalité dans les volumes que je crée. »

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Exposition posthume Antoine Scozzaro (Salle 1)

Vernissage le 16 juillet 2021 à 18h à l’Espace 361° (selon les restrictions sanitaires)

Antoine Scozzaro, peinture, Hommage-Posthume

« Papi, 

Tu es né à Bône en Algérie, le 23 janvier 1927. Plus qu’un trompe l’ennui, la peinture était pour toi une véritable passion à laquelle tu n’as eu de cesse de t’abandonner depuis l’âge de tes 15 ans. Aussi loin que puisse remonter mes souvenirs, je t’ai toujours vu assis devant ton chevalet, t’admirant pendant des heures manier avec patience et minutie tes crayons, tubes et pinceaux en sifflotant des airs d’opéra. Autodidacte exalté, tu as adopté de manière innée un style exclusivement réaliste. Ton environnement, que tu immortalisais d’abord par la photographie, t’inspirait énormément, avec une affection toute particulière pour les paysages et bien entendu notre belle Sainte Victoire dont tu es tombé amoureux dès ton arrivée dans la région dans les années 60. Ce don indéniable que tu possédais, tu l’as cultivé pudiquement toute ta vie durant, tel un jardin secret dont peu de personne connaissant l’existence. Mais aujourd’hui, alors que tu as rangé pour toujours tes crayons, tubes et pinceaux le 2 mai 2017 à Beaurecueil, il me tenait sincèrement à cœur, sans trahison aucune, d’enfin te révéler et ainsi rendre hommage, à toi, mon artiste de grand-père. »

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